MÉMOIRES D’UN PITCHOUN DE RIQUIER

Description

Même s’il n’est pas recommandé de vivre dans le passé, il est parfois bon de s’y replonger. Les souvenirs sont les fondations d’une vie. Dans cet ouvrage intitulé « Mémoires d’un Pitchoun de Riquier, mes tendres années », mon intention était de te parler de la vie de mon quartier de naissance plutôt que de la mienne, mais en écrivant je me suis rapidement rendu compte que les deux étaient en fait indissociables.

Il n’est pas toujours facile de traduire par des mots, pour garder une trace de son passé, ce que l’on ressent de façon diffuse et émotionnelle. Et c’est encore plus difficile de tenter de le faire partager à son lecteur.

Ecrire ses mémoires c’est mourir un peu en laissant un héritage à ceux qui veulent bien en profiter. L’expérience n’est pas aussi aisée que ce que l’on peut penser. Au début, on croit que l’on va noircir facilement les pages blanches qui sont posées sur son bureau car on a tant de choses à raconter. Mais les idées, les fragments d’une vie, les sentiments, les craintes, les mots se bousculent dans ta tête et dans ton coeur, et il faut quelquefois beaucoup de temps pour écrire une seule ligne empreinte de véracité.

Alors, ces mémoires, ce sont mes souvenirs de jeunesse, c’est un bout de parchemin authentique sur un vécu. C’est mon histoire de gamin dans ce merveilleux quartier de Riquier. Ce sont aussi mes valeurs et mon éducation qui ont coulé au bout de ma plume sans la moindre retenue. C’est aussi un témoignage qui passe assez régulièrement de l’humour à la mélancolie, c’est en quelque sorte le reflet d’une vie. C’est encore le partage et la complicité que je souhaite avoir avec mon lecteur. Je suis certainement un piètre écrivain, mais comme je suis le seul à pouvoir raconter ma vie, et que je n’avais aucune envie de me faire accompagner dans mon écriture par un prix Goncourt, il faudra t’accommoder de ce style qui, j’en conviens, est peut-être quelquefois simpliste et maladroit.